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BusinessFirst a été partenaire du Mois du Retail organisé par One-to-One Monaco au mois de mars dernier. Cet événement online était un avant-gout de l’édition physique qui aura lieu en octobre prochain.

Nous avons eu le plaisir de participer, chaque vendredi du mois de mars, aux sessions du Mois du Retail et d’en animer certaines. Ces sessions de deux heures étaient organisées autour de deux grandes thématiques : « expérience client et logistique » et « parcours client et paiement ». Au total, plus de 800 participants ont été enregistrés, dont la moitié de commerçants et la moitié de fournisseurs de solutions.

Pour maximiser l'engagement des participants, le Mois du Retail a adopté des formats d'échange courts et dynamiques, favorisant les interactions. Un module de messagerie instantanée a même été intégré lors des « live » pour faciliter les discussions.

 

BusinessFirst : être le réseau d’affaires des sales de la tech

Dans le cadre de ce Mois du Retail 2021, nous avons débuté par un premier atelier, intitulé « L'émergence des partenariats dans l'écosystème technologique ». Nous y avons rappelé l’ADN même de BusinessFirst : être le réseau d’affaires regroupant les principaux éditeurs de solutions MarTech en mode SaaS.

Ce marché des solutions MarTech en mode SaaS est en très forte croissance. Il suffit pour s’en convaincre de rappeler qu’il n’existait en 2011 que 150 solutions dans le monde alors qu’elles sont aujourd’hui plus de 8 000.

Évolution de l'écosystème Martech entre 2011 et 2020
Évolution de l'écosystème Martech entre 2011 et 2020

Nous avons également rappelé qu’un club B2B tel que BusinessFirst permet de nouer des partenariats avec d’autres fournisseurs de solutions, complémentaires à celles que l’on propose. Cela commence généralement par des partenariats « business » pour répondre à des problématiques qu’un retailer ou un e-commerçant rencontre. Ces partenariats business se déclinent à plusieurs niveaux : co-selling, reselling et co-marketing.

Un rapprochement d’ordre technologique, où les équipes commerciales laissent la place aux équipes produits, peut ensuite être envisagé. De la création d’API à l’intégration native, là aussi, les niveaux de partenariats sont multiples. Pour les retailers, les bénéfices sont immédiats : ils peuvent disposer de deux solutions au sein d’une même interface. Ces partenariats peuvent, bien entendu, dans certains cas, déboucher par la suite sur des alliances stratégiques puis des fusions / acquisitions.

Trois autres ateliers ont ensuite été organisés avec des entreprises clientes de BusinessFirst  : Mirakl, Skeepers et YouLoveWords.

 

Stratégie de partenariats : une question de communication

Lors de l’atelier avec Mirakl, intitulé « Pourquoi activer une stratégie de partenariats est devenue essentielle et incontournable pour un acteur Tech ? », nous nous sommes entretenus avec Cristel Alves Garcia, Senior Partner Manager de l’éditeur de solutions de places de marché.

Pour Cristel Alves Garcia, « Une stratégie de partenariat réussie repose tout d’abord sur le fait que les équipes partenariat doivent reporter à la direction générale, car c’est un véritable projet d’entreprise. Le partenaire est en quelque sorte un nouveau client qu’il faut accompagner avec soin et à qui il faut proposer des processus de qualité. La transparence avec le partenaire doit par ailleurs être de mise à tous les niveaux de la hiérarchie. Enfin, le partenariat doit rayonner en dehors de l’entreprise ».

 

Éditeurs : attention à l’interopérabilité ! 

Une semaine plus tard, nous avons animé un autre atelier, en compagnie de Pascal Lannoo, Directeur marketing du groupe Skeepers, regroupement de trois entreprises spécialisées dans le feedback management : Mediatech-cx, Avis Vérifiés et Teester.

Pour Pascal Lannoo, plus une entreprise est « datadriven », plus elle a besoin que les solutions qu’elle utilise au quotidien soient interopérables et interconnectables entre elles. « Travailler en silo représente un risque de churn très élevé pour un éditeur. Le pire danger, c’est d’être un ‘râteau à une dent’, c’est-à-dire répondre à un micro-besoin chez l’annonceur. Le fait de nouer des partenariats avec d’autres éditeurs est un enjeu clé, qui permet de développer sa proposition de valeur sans avoir à passer par de la croissance externe ».

Autre conseil dispensé par Pascal Lannoo : être très attentif aux remontées terrain.

« Lorsque les équipes commerciales font référence à un besoin exprimé par un client d’être interopérable avec un acteur émergent, il faut porter une attention particulière à ce genre de demande et ce, au plus haut niveau de hiérarchie de l’entreprise. C’est la mission des équipes vente et customer success de faire remonter cela à leur direction générale ».

 

Bâtir une stratégie partenariale en quatre étapes

Enfin, lors du troisième atelier animé par BusinessFirst, nous avons reçu Inès Rekiec, Chief revenue officer (CRO) de YouLoveWords, éditeur d’une solution de Content Marketing. 

Inès Rekiec a détaillé l’ambition de YouLoveWords qui est de faire en sorte que le canal « partenariat » devienne un levier stratégique pour l’entreprise, avec comme objectif de représenter jusqu’à 50 % de l’apport business.

« Pour y parvenir, nous avons défini quatre grandes étapes : l’identification des partenaires, leur activation, l’animation du réseau et, enfin, la phase d’analyse et d’optimisation », a déclaré la Chief revenue officer de YouLoveWords.

Ce Mois du Retail a donc été riche en rencontres et en enseignements. Nous avons hâte de vous retrouver en octobre prochain pour l’édition, organisée en présentiel cette fois, du One-to-One Monaco.

En attendant la prochaine édition, vous pouvez retrouver nos interventions en intégralité ici.